Hors Europe
Article mis en ligne le 16 juin 2015
dernière modification le 3 mars 2023

Partir hors Europe, quel que soit le type de mobilité, implique davantage de démarches administratives donc une préparation plus importante.

La question du visa est primordiale, que l’on souhaite suivre des études, travailler ou tout simplement voyager.
Le site du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères donne de nombreuses informations : les dossiers pays de l’expatriation comportent notamment les renseignements relatifs aux modalités d’entrée et de séjour par pays.
Des informations régulièrement actualisées sont disponibles dans la rubrique « dernière minute » des conseils aux voyageurs.

ETUDES

Des partenariats nombreux

Pour ce qui concerne la mobilité institutionnelle, la plupart des établissements d’enseignement supérieur français ont noué des partenariats avec des universités en dehors de l’Europe. Ces partenariats permettent aux étudiants d’intégrer une période de mobilité à leur cursus en France.
Pour connaître les partenariats existants, il convient de consulter les pages dédiées à l’international sur les sites web des universités, par exemple Lyon 2, Lyon 3... et de se rapprocher du Service des Relations internationales de l’établissement français dans lequel on est inscrit.

Des accords facilitateurs

Pour les étudiants qui partent suivre l’intégralité d’un cursus à l’étranger, il est important de se renseigner sur l’existence ou non d’accords, conventions ou arrangements avec la France relatifs à la reconnaissance mutuelle des diplômes.
Ces accords qui ont pour objectif de faciliter la poursuite d’études dans l’autre pays sont habituellement mis en ligne sur les sites des ambassades.

Dans tous les cas, les procédures de reconnaissance ne sont pas automatiques et peuvent nécessiter de faire comparer ou reconnaître son diplôme en se rapprochant :
- de l’ENIC-NARIC pour la reconnaissance d’un diplôme français à l’étranger
- de France Education International pour la reconnaissance d’un diplôme étranger en France.

Des services spécifiques

Si la mobilité s’inscrit dans le cadre d’un programme, c’est le service des relations internationales en France qui est l’interlocuteur privilégié tandis que dans le cas d’une mobilité individuelle hors programme, c’est le bureau des admissions des étudiants internationaux de l’université étrangère.
A noter que certaines universités étrangères ont mis en place un accompagnement spécifique dont peuvent bénéficier les étudiants internationaux.

Pour faciliter leur adaptation, les étudiants internationaux peuvent également solliciter les réseaux d’associations d’étudiants.

HORS ETUDES

Des législations variées

Partir à l’étranger pour se rendre utile, nécessite, en particulier pour les pays hors Europe, une bonne préparation. Il faut connaître ses droits et ses obligations et bien effectuer toutes les démarches.

A titre d’exemple, il faut savoir que l’échange de services est, dans certains pays, assimilé à du travail et nécessite donc un type de visa spécifique.

Des partenariats

La mise en œuvre de services civiques à l’étranger résulte de partenariats entre structure d’envoi en France et structure d’accueil à l’étranger. Des conventions ont été signées avec différents organismes (OFQJ, AEFE ...).

Des ressources

Le site France Volontaires, association membre du groupement d’intérêt public de l’Agence du Service Civique, donne des informations et des conseils à chaque étape : avant, pendant et après le volontariat.

EMPLOI

Des statuts et des réglementations variés

Avant d’envisager une expatriation, il faut connaître la réglementation du travail et les spécificités des contrats par destination en consultant les dossiers pays de l’expatriation sur le site du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Il convient, en particulier dans le cas d’une profession réglementée de vérifier les conditions nécessaires et les démarches à effectuer pour l’exercer.
Dans le cas du Québec, a été signée en 2008 une entente en matière de reconnaissance mutuelle des qualifications professionnelles qui vise à faciliter et à accélérer l’obtention d’une aptitude légale d’exercer une profession ou un métier réglementés sur les deux territoires.

Des accords facilitateurs

Le Programme Vacances Travail dont le cadre est précisé par des accords bilatéraux entre la France et 14 pays du monde facilite la mobilité des jeunes français en leur offrant la possibilité de partir à des fins touristiques et culturelles en ayant la possibilité de travailler sur place pour compléter leurs moyens financiers.

Un service dédié

Le service mobilité du Pôle Emploi notamment à travers son Emploi Store donne des clés pour mieux préparer son projet à l’international.

Pour des informations et des conseils de la part d’autres voyageurs, les jeunes envisageant de partir en PVT peuvent consulter le site PVTistes.net.